Le verbe créateur

Nos pensées, nos paroles créent le monde illusoire dans lequel nous évoluons.

Prenons la peine de soigner nos formulations, afin de ne pas ajouter au chaos.

J’ai, il y a quelques temps, écouté une vidéo-conférence concernant les mots, les paraboles, le langage…
Comme tous les autres conférenciers et animateurs de cette télévision sur la toile, l’intervenant du jour, suite aux formatage généralisé depuis les années 80, accumulait des fautes graves de langage… qui, sans qu’il s’en doute, façonnent notre avenir, alimentent les ténèbres et nourrissent l’inconscience. (alors que le sujet traité etait des plus intéressant) :

“Nous, on va…”
Avant de prétendre expliquer les paraboles et le sens des mots… il nous faudrait, pour commencer maîtriser un minimum le langage.
Soyons capables de faire la différence entre le singulier, troisième personne, indéfini, (personne ne connaît ce “on” dont tous le monde se gargarise.), avec le groupe pluriel dont nous faisons tous partie. Il est tellement facile, vautré dans l’illusion, de se croire éveillé.

Le conférencier qui “pèse ses mots”, devrait faire la différence entre :
– le “on”, troisième personne du singulier, qui sépare
et
– le “nous”, première personne du pluriel, qui rassemble.

“Peser ses mots”,
c’est “dire” le “sagen”, de Martin Heidegger et non pas parler… bla,bla, bla… Le”spechen”.

Ce que nous disons, malheureusement, trop souvent dans une inconscience totale…
(prétendant pourtant, faire des conférences et enseigner),
…le Verbe, notre Verbe, construit la vie, qui est la notre… Nous sommes des créateurs inconscients, alors, pour commencer, mesurons nos paroles, soyons conscients de notre Verbe, pour ne pas nourrir l’ombre.

Puissent ses remarques participer quelque peu, au changement, que nous souhaitons tous ici !
Vie, Amour, Équilibre.